La famille

Les vêtements

La mère passait du temps à raccommoder les chaussettes, rapiécer les vêtements usés, raccourcir le pantalon de l’aîné pour le passer au suivant ou au contraire allonger au mieux. Et le tout à la main et avec un éclairage qui tuait les yeux !

« Moi-même je savais faire tout ça pour les miens et même confectionner leurs fringues. »

Les enfants allaient à l’école à pieds, peu de parents avaient une voiture, et en culotte courte pour les garçons, même l’hiver. Le pantalon était autorisé à partir de la communion, à 12 ans.

Les filles toujours en robe ou jupe, pour la saison froide pouvaient porter un pantalon par-dessous. Les collants étaient encore bien loin d’exister.

Les bottines, en cuir, (je me souviens de la bonne odeur de cuir à l’usine ) passaient souvent aussi de l’une à l’autre. On avait une seule et unique paire qu’il fallait faire durer.

Tricotés par la maman, bonnet de laine, moufles, comme les chaussettes et écharpes, finissaient la tenue. Et ça faisait aussi toute la famille.

Quand j’étais adolescente ma garde robes était pleine, mais tout venait de la friperie. Pas de tenues affriolantes mais très sages.

Il y avait donc un côté de la penderie pour les habits du dimanche, qui n’avaient pas le temps de s’user, et l’autre pour ceux de la semaine. Pas besoin de trop de tiroirs pour le reste.

Nous n’avions rien de marque, ça n’existait pas encore et tout était fabriqué en France. Les coutures étaient solides au moins.

Comme tissu du coton et uniquement ça, il fallait tout repasser.

Chaque enfant ou adolescent était habillé selon les ressources de sa famille sans que personne ne se moque.

MES LOISIRS

Quand je ne promenais pas mon bébé

ou donnais à manger à nounours

Ma grande sœur me faisait profiter de sa trottinette 

Mais la famille c’était ça aussi

Je reviendrai vous parler de la naissance comme elle se passait à l’époque, à bientôt