Le logement

Il n’y avait pas des HLM comme maintenant mais plutôt de grandes maisons à étages et parfois divisées en appartements privés.

J’étais donc née dans la maison familiale, dans le salon transformé en chambre pour l’occasion. Si si on me la dit. Juste à côté de la cuisine / séjour / salle à manger/ coin toilette. Il n’y avait que 2 pièces en bas.

Cette maison mes parents l’avaient achetée dans l’état. Dès l’entrée, au bout d’un long couloir une porte cachant la luminosité fut supprimée. Tout comme le mur qui continuait diminuant ainsi de beaucoup la pièce principale décrite ci-dessus. Le mur du fond fut abattu en partie afin d’y mettre une grande fenêtre.

Derrière cela se trouvait la cour, presque aussi grande que le rez de chaussée. Une moitié fut transformée en véranda qui du coup incluait les toilettes se trouvant dehors avant. Oh attention quand je dis toilettes, je parle d’une planche trouée donnant sur une fosse septique qu’il fallait faire vider quand c’était plein. La maison était parfumée ce jour-là !

Pas de papier sinon des carrés de journaux qui laissaient un souvenir en imprimerie.

Plus tard le reste de la cour est aussi devenu une véranda, une 2^ème avec un abri au fond pour le charbon. Mon père y avait son coin bricolage.

Dans le couloir de l’entrée se trouvait un escalier si raide que je le descendais à l’envers comme une échelle, les marches étaient trop petites pour poser le pied entier.

De suite en haut à gauche une petite chambre, celle de ma sœur. Vu que la porte donnait directement sur l’escalier mon père avait fabriqué une barrière de sécurité. 

A droite la chambre des parents avec vue sur la véranda. De retour sur le palier en en tournant derrière, la chambre des garçons. A peine plus grande que celle de la fille.

De là un autre escalier menant au grenier. Il était grand, couvrant toute la surface de la maison. Du moins mes yeux d’enfant le voyaient ainsi. Avec des travaux on aurait pu ajouter 2 grandes chambres.

J’avais bien de la chance de vivre dans cette maison, une de mes tantes habitait une grande cour rassemblant une vingtaine de maisons et pour avoir de l’eau il fallait aller au seul robinet existant et dehors ! Et il me semble bien que les toilettes étaient dehors aussi. Je suppose qu’on ne gaspillait pas l’eau à cette époque.